Aujourd’hui, en allant faire ma croisade hebdomadaire de « remplissage » de frigo, je suis tombé sur tout un rayon « bio » en plein coeur du supermarché. Un rayon complet consacré à des produits uniquement labellisés « agriculture biologique »(« AB »). C’est bien pratique, dans la mesure où la lecture d’étiquettes représente une part significative du temps que je consacre à faire mes courses, je me dis que je peux choisir des produits les yeux fermés dans ce rayon. Erreur.
Biologique n’est pas forcément écologique : au sein de ce rayon, on trouve par exemple des cookies « Bio ». En regardant la composition dudit paquet de cookies, surprise : présence d’huile de palme.
L'objet du crime
L’huile de palme « bio », c’est quoi ? Cela veut dire qu’il n’y a pas de pesticides utilisés pour la production de cette huile, donc un impact réduit sur l’environnement. Sauf que, outre le fait que l’huile de palme ne soit pas la meilleure huile végétale pour la santé, sa production nécessite de l’espace, et conduit à la destruction à un rythme effréné des forêts primaires, et donc de pans entiers d’écosystèmes (notamment en Indonésie).
Ces cookies illustrent parfaitement le besoin de vigilance lorsque nous faisons nos achats : bio n’est pas toujours écolo, car :
peut être produit à des dizaines de milliers de kilomètres
peut inclure des matières premières qui ont un impact intrinsèque fort sur l’environnement, même si cela n’inclue pas de pesticides
Nos porte monnaies sont notre pouvoir, faisons-en bon usage. En commençant par lire les étiquettes, et en boycottant les produits à fort impact environnemental, comme par exemple de simples cookies.