Quand j’ai commencé à écrire ce post (et oui, je m’y prends à plusieurs reprises pour vous livrer la crème de la crème), je dressais un constat plutôt négatif sur l’issue que nous réservions au thon rouge.
C’était un peu avant la médiatisation de fin Janvier sur le thème, due à la décision de la France sur son interdiction.
Jusque début Janvier, le thon rouge était synonyme de « miam miam », et les médias ne parlaient modérément que cet animal ô combien sympathique.
Et puis il y a eu ces derniers jours :
– la France, qui se prononce pour l’interdiction du commerce du thon rouge (sous 18 mois, c’est à dire que le massacre continue et dans 18 mois, il sera peut être / sans doute trop tard)
– une forte couverture médiatique via des reportages dans les JT ou encore un (excellent) documentaire sur Canal+ retraçant les impacts de la mode du sushi
-des campagnes de tous types de sensibilisation / mobilisation pour la cause (GreenPeace et sa pétition…)
Bref, le thon rouge, si vous ne savez pas qu’il disparaît -à cause de nous, fins gourmets avides de poisson cru-, c’est que soit :
- vous êtes restaurateur japonais de mauvaise foi et vénal
- vous avez passé les 15 derniers jours dans un placard
Les mentalités ont évolué
Il y a 4 mois de cela, au restaurant japonais, je demande mon menu japonais sans thon rouge (oui, l’élevage intensif de saumon est aussi une catastrophe écologique… mais faut bien manger mon bon monsieur/ ma bonne dame). La serveuse incrédule esquisse un sourire (faut-il préciser que cela m’a énervé au plus haut point), et les personnes m’accompagnant se sont interrogées sur la raison de cette requête.
Un mois plus tard, une des personnes présentes lors de ce déjeuner, m’a envoyé ce tract :
On ne peut que rendre hommage à cette enseigne pour son courage (risquer de voir la clientèle déserter). Ou alors c’est un choix judicieux pour se faire une image écolo…
Quelle surprise agréable de voir les mentalités évoluer…
Donc, il y a eu une prise de conscience… tardive, mais elle est là.
EDIT : On peut noter une nouvelle fois GreenPeace qui s’illustre, avec des actions de dialogue avec les restaurateurs, sans doute efficaces pour la prise de conscience des principaux acteurs de la filière.